Charles Quint, dit-on, avait trois livres de chevet : la Bible. le Prince de Machiavel, le Courtisan de Castiglione. Voilà qui nous paraît suffire à l’importance de cette création.
Le livre du Courtisan est une œuvre unique, et l’œuvre de toute une vie. Il servit de manuel de savoir-vivre dans les cours européennes.
Le livre du courtisan n’est pas un livre théorique. C’est une conversation pleine d’esprit, de grâce et de désinvolture, de poésie aussi, qu’échangent des amis dans le cadre de la cour du palais ducal d’Urbino, une des plus raffinées d’Italie.
Pendant quatre soirées, on danse, on écoute de la musique, on plaisante, et surtout on discute des « manières », bonnes ou mauvaises, des princes, dont il faut attirer les faveurs, des femmes, de l’amour.

Création d’Alain Carré, comédien, adaptation et mise en scène avec Stéphanie Leclef, comédienne Julie Mazille, flûte et chant Taylan Cihan, Iuth et une danseuse.